Vous avez découvert, dans notre article précédent, la liste de nos producteurs locaux, localisés sur le Plateau de Saclay et en Ile de France.
Comme de plus en plus de citoyens ces dernières années, Maison Orami à coeur de privilégier les circuits courts car cette démarche permet :
- Une rémunération juste du producteur, car la réduction des intermédiaires permet d’augmenter leur marge
- Un maintien de l’emploi local, car les structures travaillant en circuit court emploient généralement plus de personnel
- Un contact plus proche avec les fournisseurs
- Plus de transparence sur les produits consommés
Si les circuits courts ont aujourd’hui une bonne image auprès des consommateurs, ils présentent un impact économique et environnemental positif que s’ils sont « optimisés ».
Côté environnemental, il n’est pas encore prouvé que les émissions de gaz à effet de serre issues des ventes en circuits courts sont inférieures à celles des ventes en distribution classique. Car à ce jour, l’empreinte carbone des produits agricoles est principalement lié au mode de production et non au transport. Ainsi, une tomate cultivée en Espagne et vendue en Scandinavie aura une empreinte carbone inférieure à celle d’une tomate cultivée sous serre localement. Par ailleurs, 100 personnes se rendant à la ferme en véhicule individuel peuvent émettre plus de CO2 qu’un camion livrant le même volume de fruits/légumes à une supérette de ville où les gens se rendent à pied.
Côté économique, les producteurs sont supposés être gagnant. La vente en circuit court nécessite cependant du temps supplémentaire (comptabilité, logistique) et des investissements relativement importants pour les producteurs : boutique et local de stockage, personnel de vente, communication, gestion des invendus. La gestion de ce canal de vente doit donc être optimisée pour être bénéfique.
Quoiqu’il en soit, compte tenu des bénéfices sur l’économie locale, sur le maintien de l’agriculture périurbaine et la sensibilisation des consommateurs aux problématiques agricoles, les études convergent sur le fait que la consommation en circuit court doit continuer à se développer en complément des circuits traditionnels et répondre localement à une partie des besoins alimentaires.
Source : Alimentation – les circuits courts de proximité, Ademe, juin 2017