Le gaspillage alimentaire et un fléau de notre société de consommation. Aujourd’hui, 30% de ce qui est produit fini en déchet. Tout au long de la chaîne de production, on déplore des pertes : au champ lorsque les produits n’ont pas la taille/l’esthétique attendu par les clients, pendant les phases de transport, au cours la transformation, en boutique, et enfin chez le consommateur final.
Le sujet intéresse, inquiète, et des initiatives voient le jour. Ainsi, un certain nombre de coproduit/sous-produit de l’industrie agroalimentaire sont exploités, en grande majorité pour l’alimentation animale. En fin de chaîne, Too Good To Go et Phenix vous permettent d’acheter à prix réduit des produits qui seraient jetés. D’autres jeunes entreprises innovent en alimentation humaine, évitant à certaines matières comestibles de finir à la benne . Loin d’être exhaustifs, nous vous en présentons une petite sélection :
– Les drêches de brasserie ont une nouvelle vie : crackers chez Resurrection, stick apéritif chez Brewsticks, nouilles chez Ramen tes drêches, granola et cookies chez Happy Drêche;
– Les invendus de pain de pain deviennent de la bière chez Cocomiette et La Miche, des biscuits chez In Extremis.
– La société Expliceat propose une machine permettant de transformer les invendus de pain en farine, afin de produire à nouveau… du pain
– La société Pleurette a développé une gamme des plats préparés à base du tronc de la pleurote, une partie de champignon qui n’est pas vendu et finit habituellement à la poubelle.
– De plus en plus de structures transforment les fruits et légumes « moches » en soupes, plats préparés, confitures, jus : Rebelle, Sains&Saufs, NoFilter, Conserverie de Larnière…